mercredi 22 juillet 2015

Concours Descendants - L'Île de l'oubli

http://www.lecture-academy.com/tentez-votre-chance-au-concours-descendants-lile-de-loubli/#.VZhyhry1k-o

Il y a peu, j'ai participé au concours de lecture academy se déroulant du 1er au 15 juillet. Le sujet était « De qui seriez-vous le descendant : Maléfique, Cruella d’Enfer, Jafar ou la Méchante Reine ? Et pourquoi ? ».


Je vous fais part de ce que j'ai eu le plaisir de rédiger pour leur envoyer :

" Je suis la descendante de Maléfique parce que ma vengeance est terrible, je suis rancunière. Pour preuve, j'ai organisé une soirée pour fêter la fin de l'année de terminale, tous mes amis étaient heureux de venir mais au dernier moment, une de mes meilleures amies, Aube m'a dit qu'elle n'avait personne pour l'emmener. Je lui ai trouvé une solution avec quelqu'un qui faisait l'effort de faire 20km de plus pour l'emmener et elle a dit qu'elle ne peut pas venir car sa mère refuse « Trop dangereux d'être avec quelqu'un qu'elle ne connaît pas ». Là je me suis dit « c'est une fausse excuse », elle n'avait pas vraiment envie de venir. Alors comme j'étais très en colère qu'elle n'ait pas eu le courage de me le dire, j'ai prévenu tout le monde du mauvais coup qu'elle m'avait fait et je l'ai définitivement rayée de ma « liste d'amis ». Ma vengeance sera terrible.

Maintenant je vais vous raconter comment je me suis vengée.
Un simple SMS pour un invitation à aller faire du shopping c'est alléchant non ? Aube n'a pas pu résister quand elle a vu mon message et elle a accepté aussitôt. Bizarrement là, elle n'avait aucun problème pour trouver un moyen d'aller au centre commercial. Bien entendu ce qu'elle ne savait pas c'est que je ne la retrouverais pas là bas. Au lieu de ma présence, quatre garçons l'attendraient, masqués avec un van pour la transporter. Ils étaient dans la combine et je comptais bien lui faire vivre la pire peur de sa vie ! Elle s'en souviendrait pendant un long moment, elle n'oublierait pas la leçon.
Ce samedi là tout était déjà prêt pour son arrivée. J'avais réquisitionné la vieille maison de ma grand-mère, presque abandonnée. Les meubles avaient été recouverts de draps blancs et comme si le destin voulait que je me venge de cette fille, ma grand-mère étant plus jeune avait possédé un Rouet. Une antique machine à coudre ! L'endroit était parfait, il faisait sombre, l'odeur n'était pas agréable, la maison craquait au moindre coup de vent et la maison n'était rien qu'à moi et mes idées sournoises.
Mon oreille capta vite le bruit du moteur de mes camarades quand ils se garèrent devant la maison. Je partis me cacher dans une autre pièce. L'avantage avec les vieilles maisons en bois est qu'elles avaient pleins de trous dans les murs si bien que je pouvais observer la pièce principale dans laquelle entra le groupe composé de mes partenaires et de Aube. Sa chevelure blonde était toujours aussi bien coiffée et arrangée. Bientôt elle aurait les poils qui se hérisseraient et elle serait tellement apeurée qu'elle s'en arracherait les cheveux de la tête ! Je m'en régalais d'avance !
Les quatre garçons la poussèrent dans la pièce, lui laissant le bandeau sur les yeux, mais lui ayant détaché les mains. J'entendis la clé tourner dans la serrure deux fois. Les autres pièces étaient également fermées à clé et ici personne ne l'entendrait car la maison se trouvait dans une forêt.
Immédiatement la petite blonde retira son bandeau et regarda autour d'elle en commençant à appeler à l'aide. Je souris alors que de mon côté je commençais déjà à préparer ma mise en scène. Encore une fois mes acolytes m'aideraient. Je la regardais à travers les planches en bois, elle s’approchait dangereusement du fuseau du Rouet, indéniablement attirée. Ce n'était pas une magie ensorcelante qui l’attirait mais le petit bout de papier annonçant que si elle se piquait le doigt elle serait libérée de cette maison. Cette sotte ne se posa pas plus de questions sur la demande étrange du mot et se piqua le doigt.
Tout pouvait commencer.
À partir de maintenant le plan était lancé. Je pourrai faire ce que je voulais, j’avais abattu mon joker. Je fis signe à un des garçons de déverrouiller la porte alors qu'un autre m'attrapa par la gorge avec un couteau. Il me poussa à l'intérieur de la pièce où se trouvait Aube.

- C'est elle ton amie pas vrai ? Tu vas regretter de ne pas avoir profité d'elle en allant à sa fête ! Maintenant c'est trop tard, le temps file vite et pour elle, la partie est finie.

D'un coup rapide, il fit passer la lame du couteau sur ma gorge qui se mit à saigner abondement. Je me laissais prendre au jeu en poussant un cri avant de me laisser tomber dans ses bras en toussant, simulant ma mort. Les yeux grands ouverts, je ne bougeais plus. Je pû voir le visage livide de Aube et entendre son hurlement traverser la pièce alors que mon camarade me traînait dans la pièce ou nous étions un peu plus tôt pendant qu'un autre de mes acolytes fermait la porte à nouveau à clé. Je me redressais en riant discrètement. Quelle bonne idée avait eu Jo' d'acheter ce faux couteau dans un magasin de farces et attrapes ! Et puis, ce faux sang qu'on avait fait-maison ressemblait quasiment à du vrai. Je ne tardais pas et me penchais pour regarder à travers les planches de bois. Aube s'était assise dans un coin de la pièce et sanglotait, son beau maquillage avait coulé sur ses joues et elle faisait beaucoup moins la fière. Je l'entendis se mettre à supplier ses kidnappeurs de ne pas lui faire de mal. Quelle idiote ! Elle ne pensait qu'à elle alors que j'étais censée m'être fait tuer sous ses yeux. Mais elle avait raison, à sa place j'aurais fait pareil. Je préférais ma vie avant celle des autres.
La pauvre semblait déjà ne plus en pouvoir et pourtant elle ne savait pas ce qui allait suivre. Je pris des lentilles de contact de couleur très claire pour imiter le regard d'un zombi avant de me jeter contre la porte pour faire un bruit assourdissant, pour qu'elle se relève, qu'elle ait peur. Que l'adrénaline coule dans ses veines. J'ouvris la porte discrètement avec la clé avant de passer le seuil en traînant les pieds. J'émis des petits grognements et immédiatement elle se mit à hurler de peur. Elle suppliait à nouveau de la laisser tranquille et tentait de s'éloigner de moi. Un instant, je fus tentée de réellement la mordre mais si je faisais cela elle aurait des traces et donc la suite de mon plan tomberait à l'eau. Elle se dégagea comme elle pû de son coin de la pièce en pleurant. Pour peu elle se serait fait dessus ! Elle reculait en tendant ses mains devant elle comme pour se protéger de moi, elle reculait vers la porte qui était restée ouverte. L'un des mecs qui était dans mon plan se glissa derrière elle sans un bruit et l'assomma. Une fois qu'elle fut inconsciente, j'éclatais de rire en me tenant le ventre. Je m'étais tellement amusée à lui faire peur ! Et puis qui croirait une fille dans son genre dire qu'elle s'était fait kidnapper puis qu'elle m'avait vue me faire tuer alors que j'étais bien vivante et surtout devenir un mangeur de chair ! Maintenant qu'elle était assommée, il ne restait plus qu'à la ramener chez elle en la déposant sur son lit. Il suffirait de dire à ses parents que la mal-élevée était saoule et qu'en bons samaritains que nous étions, nous l'avions ramenée chez elle alors qu'elle s'était endormie. Le lendemain matin, elle aurait un sacré mal de crâne et elle aurait beau raconter ce qu'il s'était passé, personne ne la croirait pensant qu'elle avait dû trop boire la veille. Peut être ne se souviendrait-elle même pas s'il s’agissait d'un rêve (d'où elle se serait piquer à un fuseau comme dans le célèbre conte) ou de la réalité ! Mais ça, je m'en chargerais seule avec un des garçons qui se trouvait être mon cousin. Je ne voulais pas mêler directement les autres à ça.
Mon cousin démarrait la voiture alors que j'attrapais Aube sous les bras pour la tirer jusqu'au coffre. J'entendis, alors que je hissais le corps inconscient de la blonde dans le coffre, mon cousin crier aux garçons :


- Laissez Lucie faire. Rentrez chez vous, vous en avez assez fait. Merci les mecs.


J'avais indiqué la route et nous fûmes arrivés après une demi heure de trajet. Notre baratin marcha parfaitement auprès des parents de Aube et nous l'avons donc laissée endormie dans un sommeil profond sur son lit.
Je me souviendrais longtemps de ce premier gros coup qui ne serait que le début de nombreux autres.


Alors, mon histoire est-elle vraie ou non ? Vous y avez cru ou non ? Mystère... vérité ou pure invention ? Seule moi détient la clé de l'énigme !"

Vous pouvez me dire ce que vous en pensez, je tenais à partager cela avec vous, car j'aime beaucoup écrire, et même si je ne suis pas forcément des plus douée pour ça, je me dis que mon travail peut plaire à certains d'entre vous :) Ce n'est pas pour rien que j'aime tant les rédactions de Français !

Le concours s’arrêtait le 15 juillet c'est pour cela que je me permet de poster ma participation. J'ai eu les résultats pendant que j'étais en vacances et j'ai fais partie des 25 finalistes ce qui était pas mal à leurs dires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire